Dima Toncheva | 2015
Et l’éthique ?
Les progrès des techniques médicales ces dernières années ont permis de repousser la viabilité des enfants nés prématurément. En effet, il est désormais possible de réanimer des nouveau-nés qui autrefois seraient décédés dans des conditions similaires. Cependant, « les problèmes médicaux et les questions éthiques posés par la réanimation néonatale, et en particulier par la prise en charge de l’extrême prématurité, sont complexes et largement débattus ». Faut-il réanimer à tout prix un enfant qui aura des séquelles lourdes pour le reste de sa vie ? Qu’entend-on par « des séquelles lourdes » ? Ou en revanche, doit-on laisser mourir un enfant au motif qu’il sera handicapé ? Ainsi, il convient de rappeler que « l’extrême prématurité, qui est marquée par une grande incertitude pronostique, qu’il y ait ou non des lésions cérébrales visibles, et qui incite à la plus grande prudence avant de décider d’entreprendre ou de poursuivre des soins intensifs ».