La problématique du handicap invisible est encore peu connue à la fois du grand public, mais également des professionnels.
Le manque de connaissance lié à certaines pathologies, symptômes ou troubles engendre parfois des conséquences dramatiques sur la qualité de vie des personnes concernées. Les personnes doivent choisir entre justifier leur état de santé pour être reconnues (socialement et administrativement) ou préserver leur intimité au risque de ne pas pouvoir faire valoir leurs droits.
Alors, faut-il un stigmate pour être reconnu ?
À l’heure où l’on parle de plus en plus de société inclusive, ce paradoxe pour le moins questionnant vient bouleverser nos réflexions sur le sujet.
Entre les personnes qui ont un handicap visible et qui voudraient le dissimuler ; celles qui ne présentent aucun signe et qui souhaiteraient au contraire rendre leurs difficultés plus visibles et celles enfin qui ne souhaitent pas être stigmatisées…
Bref, ces différents cas de figure pourraient prêter à sourire si cela ne soulevait des questions fondamentales liées aux droits sociaux, médicaux ou administratifs. Quelle est donc notre responsabilité dans ce manque d’inclusion des différences et des spécificités ? Mais surtout, que pouvons-nous proposer pour concrètement améliorer la reconnaissance, la prise en charge et le quotidien des personnes souffrant d’un handicap invisible ?
En tant qu’association de personnes en situation de handicap, il est de notre ressort de questionner la société sur ses incohérences, de se faire l’écho de revendications révélatrices d’un manque, d’un dysfonctionnement… Il est de notre ressort de rendre visible ce qui est invisible.
Florence Lebailly – Secrétaire générale
Dans le PDF, les articles sont disponibles en Facile à lire et à Comprendre – FALC.
Comment soulager le handicap invisible ?
Retrouvez 3 actions concrètes sur le site « Ma vie en plus » et spécifiquement via les liens ci dessous :