Esenca | 19 décembre 2011
Avoir une vie relationnelle, affective et sexuelle satisfaisante constitue un besoin fondamental, un facteur d’épanouissement et de bien-être, partie intégrante d’une qualité de vie. Chacun d’entre nous peut y prétendre. Les personnes handicapées ont, elles aussi, des désirs et des attentes en matière de vie affective et sexuelle.
Depuis la fin des années 90, cette thématique a progressivement et sensiblement évolué, faisant l’objet de travaux, de colloques, de publications…
Même si il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, ces réflexions ont permis d’ouvrir le débat et de lever un tabou tant auprès des familles, des professionnels, que dans l’imagerie collective.
Dès lors, des projets innovants ont vu le jour, parfois inspirés d’autres pays tels que le Canada, la Suisse, l’Allemagne ou les Pays-Bas. Des questionnements éthiques et des sujets bousculant l’opinion, comme le recours à l’assistance sexuelle, ont été soulevés. Aujourd’hui, ces changements se poursuivent et tentent de se frayer une voie parmi les projets de loi. Le droit à la vie affective et sexuelle des personnes handicapées a d’ailleurs légitimement trouvé sa place dans la Convention ONU relative aux droits des personnes handicapées.