Esenca | 20 décembre 2011
Défis pour une inclusion
Personne handicapée ; personne en situation de handicap, de maladie invalidante, chronique ; PMR1 ; personne atteinte d’une maladie rare, polyhandicapé ;… Autant de qualifications, non exhaustives, pour identifier, cataloguer, parfois stigmatiser, parfois ghettoïser une personne, sa situation en tant que femme ou homme, sa réalité sociale, sa réalité familiale…
Ces identités ont conduit assez rapidement la société actuelle à une obligation de protection à l’égard des Personnes Handicapées. Car l’acception de la différence pour beaucoup équivaut à un « sous statut de valide » ; si « bien » (sic) traduit par « moins valide ». Il faut donc compenser, du moins protéger.
Ce concept s’élabore dès lors presque sans tenir compte de la volonté, des souhaits, des potentialités de la personne handicapée concernée, d’autant plus si son handicap est de l’ordre de la déficience psychique, cognitive, mentale.
Son statut de personne, de citoyenne ne trouve pas son espace à part entière, même si les textes officiels, légaux,… de plus en plus nombreux consacrent et reconnaissent cette pleine jouissance de l’état de personne.
Mais faut-il par ailleurs dénigrer, critiquer, refuser tout dispositif d’encadrement, de protection ?