De Wispelaere Nathalie | 2018
Pourquoi est-il si important de parler de la vie relationnelle, affective et sexuelle en institution ?
Pour les personnes en situation de handicap, la Convention ONU des droits des personnes handicapées est un formidable outil de reconnaissance, d’affirmation de soi et de ses droits. Ainsi, elle reconnaît aux personnes en situation de handicap des droits fondamentaux comme le droit à la vie amoureuse.
Aujourd’hui, même si la sexualité des personnes en situation de handicap mental peut encore paraître tabou, de nombreuses initiatives voient le jour, car il est indispensable de proposer une information adaptée. C’est un enjeu de santé national pour, entre autres, réduire les comportements à risques et mieux se protéger des IST (lire l’analyse sur le sujet), mais également apprendre à mieux se connaître, à gérer ses émotions et celles des autres.
Pour envisager l’EVRAS sans tabou en institution, il faut que l’ensemble du personnel de l’institution puissent parler librement de sexualité et de prévention. Il est donc nécessaire qu’ils puissent avoir une formation continue sur la question de la vie relationnelle, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap. Faut-il encore disposer d’un outil pour le faire ?