Les préjugés sont les croyances et les mauvaises représentations données à la déficience intellectuelle en particulier et au handicap en général.
Si certains handicap donne une apparence différente de la personne aux premiers regards, la personne est souvent dévalorisée et dans le meilleur des cas, nous voyons de la compassion chez certaines personnes.
Quand nous avons la chance, heureusement pour la personne elle-même, d’avoir peu ou pas de différences physiques ou morphologiques, la situation est beaucoup plus préoccupante car ce sont les accompagnants et les parents qui sont montrés du doigt suggérant que ce sont des enfants mal élevés !
Voilà ce que j’appelle des préjugés indignes du XXI° siècle !
Quand vous parlez d’insertion socioprofessionnelle, c’est-à-dire dans le cadre d’une activité à caractère professionnelle, c’est pire encore, on exige que la personne soit accompagnée avant de l’avoir vue ? On croit toujours que la personne avec une déficience intellectuelle est quelqu’un qui n’a aucune conscience, qui n’a pas ou très peu de compétences ou qui est instable sur le plan psychologique (voire incapable de gérer ses émotions) !
Voilà ce que j’appelle des préjugés indignes du XXI° siècle !
Nous ne devons pas juger es personnes sur des souvenirs ou sur des préjugés, nous devons agir comme pour tout le monde, même peut-être avec plus de tolérance, et voir ses compétences professionnelles avant de porter un jugement. Nous savons que la personne avec une déficience intellectuelle a des problèmes cognitifs mais ceci ne la rend pas incapable de travailler !
Voilà les préjugés que nous vivons au quotidien vis-à-vis des personnes en situation de handicap et plus particulièrement d’une déficience intellectuelle.
« Condamner avant de voir, avant d’apprécier et avant d’avoir entendu la personne » est un préjugé majeur dans notre société qui reste bloquée sur la grille de départ de la course à l’inclusion !